Les stagiaires découvrent l'Avenue Jean-Jaurès pendant la première journée à Brest. |
Pour
moi, le 11 juin est venu plus vite que prévu et j’ai tranquillement remis en
question ma décision de quitter ma famille pendant près de huit semaines. Mais,
je me disais que ce serait bon et je créais un rapport aussi avec les autres
stagiaires en français comme je le faisais en anglais. Nous avons tous toujours
créé des rapports mais c’était seulement parce qu’aucun de nous ne savait ce
que nous faisions.
Rodica explique aux stagiaires qu'il faut faire attention au tram. |
Malgré
la barrière de langue, je me suis retrouvé dans une certaine difficulté quand
nous sommes allés au carrousel des bagages parce que la mienne n’était pas là.
J’étais tellement bouleversée parce que ma maison et ma famille me manquaient
déjà. Je n’avais rien, et il n’y avait rien que je pouvais faire à ce sujet.
Donc nous sommes sortis en tant que groupe et avons empilé dans le bus qui nous
amenait à Brest. Notre trajet en bus à Brest a pris neuf heures, que nous avons
passé dans un silence complet. Après quelques heures, nous nous sommes arrêtés
pour déjeuner mais personne n’avait faim. Nous étions trop fatigués et nerveux
de manger, donc nous étions encore assis en silence. Il y eut un silence
tellement profond qu’une fois que nous sommes rentrés dans le bus nos
professeurs ont joué un CD français aussi fort que possible.
Rue de Siam avec un peu de bleu au ciel! |
Après
neuf heures dans le bus, nous sommes arrivés finalement à un parking en face de
la plage où toutes nos familles d’accueil attendaient pour nous rencontrer.
Nous avons obtenu notre premier goût du temps en Bretagne lorsque nous sommes
descendus du bus. Il y avait un vent incroyable. Le lendemain, nous avons
partagé des histoires de nos familles d’accueil, et il n’y avait pas une seule
problème. Toutes les familles sont très patientes avec nous et utiles pour
nous. Ils servent vraiment comme une deuxième famille.
Et voilà le tram qui passe. |
Notre
deuxième journée à Brest était certainement la meilleure parce que dans un
sens, c’était notre première journée réelle du Programme. Le matin nous avons
repris l’examen que nous avons déjà passé en octobre pour accéder au Programme
et puis nous étions libres. Ce temps libre nous a aidés à se sentir plus chez
eux et l’unité en tant que groupe. Il nous a rappelé que même si nous sommes en
France pour apprendre, nous sommes également ici pour s’amuser et pour être des
adolescents!
Rodica et Loïc parlent pendant l'orientation à L'Aile. |