Monday, June 24, 2013

Arrivée en France et premiers jours à Brest


Les stagiaires découvrent l'Avenue Jean-Jaurès pendant la première journée à Brest.


Pour moi, le 11 juin est venu plus vite que prévu et j’ai tranquillement remis en question ma décision de quitter ma famille pendant près de huit semaines. Mais, je me disais que ce serait bon et je créais un rapport aussi avec les autres stagiaires en français comme je le faisais en anglais. Nous avons tous toujours créé des rapports mais c’était seulement parce qu’aucun de nous ne savait ce que nous faisions. 

Rodica explique aux stagiaires qu'il faut faire attention au tram.
Malgré la barrière de langue, je me suis retrouvé dans une certaine difficulté quand nous sommes allés au carrousel des bagages parce que la mienne n’était pas là. J’étais tellement bouleversée parce que ma maison et ma famille me manquaient déjà. Je n’avais rien, et il n’y avait rien que je pouvais faire à ce sujet. Donc nous sommes sortis en tant que groupe et avons empilé dans le bus qui nous amenait à Brest. Notre trajet en bus à Brest a pris neuf heures, que nous avons passé dans un silence complet. Après quelques heures, nous nous sommes arrêtés pour déjeuner mais personne n’avait faim. Nous étions trop fatigués et nerveux de manger, donc nous étions encore assis en silence. Il y eut un silence tellement profond qu’une fois que nous sommes rentrés dans le bus nos professeurs ont joué un CD français aussi fort que possible.

Rue de Siam avec un peu de bleu au ciel!
Après neuf heures dans le bus, nous sommes arrivés finalement à un parking en face de la plage où toutes nos familles d’accueil attendaient pour nous rencontrer. Nous avons obtenu notre premier goût du temps en Bretagne lorsque nous sommes descendus du bus. Il y avait un vent incroyable. Le lendemain, nous avons partagé des histoires de nos familles d’accueil, et il n’y avait pas une seule problème. Toutes les familles sont très patientes avec nous et utiles pour nous. Ils servent vraiment comme une deuxième famille.
Et voilà le tram qui passe.
Notre deuxième journée à Brest était certainement la meilleure parce que dans un sens, c’était notre première journée réelle du Programme. Le matin nous avons repris l’examen que nous avons déjà passé en octobre pour accéder au Programme et puis nous étions libres. Ce temps libre nous a aidés à se sentir plus chez eux et l’unité en tant que groupe. Il nous a rappelé que même si nous sommes en France pour apprendre, nous sommes également ici pour s’amuser et pour être des adolescents!

Rodica et Loïc parlent pendant l'orientation à L'Aile.